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Sécurité énergétique : la menace d’un black-out est bien réelle et la gauche en est clairement responsable

Par Niels Rosselet-Christ
président de l’UDC Neuchâtel, député au Grand Conseil

La crise énergétique qui nous frappe de plein fouet depuis plus d’un an et demi maintenant n’est pas prête de s’arranger. Nombre de familles, de travailleurs et de PME subissent de plein fouet les augmentations gargantuesques des prix de l’énergie (électricité, carburants…) et la majorité de centre-gauche du Parlement fédéral semble faire la sourde-oreille. Le pire reste toutefois à venir, avec des risques majeurs de pénurie d’électricité, voire de black-out total d’ici l’hiver prochain, évités l’hiver dernier grâce à une météo particulièrement douce et clémente.

Un black-out est la pire menace qui pèse sur le pays, selon les services de la Confédération, et cette menace est bel et bien réelle aujourd’hui. L’intégralité de notre société repose sur l’approvisionnement électrique, on ne s’en rend même plus compte à quel point. Un black-out, c’est :

– après 24h : plus d’un milliard de francs de dégât pour l’ensemble du tissus économique, des tonnes de nourriture fichue (rupture de la chaîne du froid), plus d’eau potable dans les régions où l’acheminement par pompage est nécessaire…
– après 4 jours : des morts (froid, rupture de diverses infrastructures critiques de secours et de soins, etc.)…
– au-delà : émeutes, troubles sociaux, pillages…

Sans électricité, plus de chauffage, plus de communications téléphoniques (et notamment plus de moyens de contacter les services d’urgences médicales, la police…), plus de connexion Internet, plus de possibilité de cuisiner un repas chaud.

Que cela soit dit une fois pour toute : ce risque, cette crise, sont des problèmes entièrement auto infligés, résultats de la politique énergétique étriquée et aveugle de la gauche rose-verte (PS, Verts et Vert’libéraux) et du Centre, appuyée par une partie du PLR. En votant la Stratégie énergétique 2050 il y a 6 ans, ils ont condamné la sécurité de l’approvisionnement ; cela a conduit au démantèlement de la centrale nucléaire de Mühleberg, entamé alors que la Confédération était pourtant déjà au courant du risque réel de pénurie !

La gauche rose-verte n’a de cesse de se noyer dans les contradictions : elle veut interdire les énergies fossiles mais aussi l’énergie nucléaire, elle veut promouvoir les énergies dites renouvelables mais s’oppose quasi-systématiquement à la création ou l’extension de projets d’importance critique (comme l’extension du barrage du Grimsel) et exige l’augmentation des débits résiduels des barrages au nom de l’écologie (ce qui baisse drastiquement la capacité de production des barrages de rétention), elle ouvre grand les portes de la Suisse à l’immigration de masse, qui pèse lourdement sur la demande en électricité et en énergie, etc. et tout cela sans jamais proposer de solution viable pour palier au manque d’énergie à disposition ! Selon une étude de l’EPFZ/Empa, d’ici 2050, il manquera quelque 40 TWh d’électricité en raison de la numérisation croissante, de l’électrification de la mobilité et des bâtiments et ce sans même tenir compte de l’augmentation rapide de la population (qui est exclusivement le fait de l’immigration) !

Pire encore : on continue de promouvoir la mobilité électrique (voitures, transports publics, voirie…), les pompes à chaleur, etc. qui augmentent encore davantage et de façon conséquente la demande en électricité ! Il y a quelques années, la Suisse exportait son électricité, aujourd’hui elle doit déjà en importer ; les pays voisins sont aussi en situation critique pour les mêmes raisons idéologiques étriquées de gauche (fermeture des centrales nucléaires), à tel point que les allemands (dont nous importons une partie de notre électricité), les belges et les néerlandais se sont résolus à réouvrir les très polluantes et dangereuses centrales à charbon (qui émettent + de 1000g de CO2 par KWh produit, contre seulement 6g pour une centrale nucléaire, et sans compter l’impact écologique dramatique sur la nature et le patrimoine lors de l’extraction). En clair : vos voitures électriques roulent grâce au très polluant charbon allemand…

Ce non-sens absolu doit cesser ! Notre société et l’économie dépendent d’un approvisionnement énergétique sûr et stable et il ne peut désormais être garanti que si :

  1. nous levons l’interdiction faite de construire de nouvelles centrales nucléaires et maintenons ouvertes les centrales existantes tant et aussi longtemps que la sécurité des installations est garantie (ce qui est le cas pour plusieurs décennies encore)
  2. nous misons sur un mix énergétique composé du nucléaire, de l’hydraulique (barrages, centrales au fil de l’eau…), du solaire (promotion active du photovoltaïque mais uniquement sur les toitures des bâtiments existants ou à venir, pas à même les champs) et dans une certaine mesure des énergies fossiles tant et aussi longtemps que des alternatives véritablement viables en termes d’efficience et de rendement ne sont pas au point.
  3. nous suspendons le droit de recours des associations sur la création ou l’extension d’infrastructures énergétiques d’importance critique (exemple : le barrage du Grimsel)

Nous avons cette année 3 échéances critiques pour faire changer les choses et enfin sécuriser à nouveau l’approvisionnement énergétique :

– le 18 juin, nous pouvons massivement voter NON à la dangereuse et coûteuse loi sur le gaspillage de l’électricité (loi sur la protection du climat), qui prévoit encore davantage d’interdictions, de hausses de coûts et qui menace encore davantage la sécurité énergétique ;

– nous pouvons signer et faire signer l’initiative « stop black-out », pour lever les interdictions technologiques et focaliser nos efforts pour une production électrique locale, sûre et abordable ;

– le 22 octobre, nous pouvons massivement voter UDC au Conseil national et au Conseil des États, pour ramener le bon sens en termes de politique énergétique au sein du Parlement fédéral.

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