Sécurité dans l’espace public : un inacceptable laisser-aller qui touche la sécurité de nos enfants !

Le 7 juin 2022, vers 18h45, lors d’un énième débordement devant la statue David de Pury, c’est cette fois une fillette de 11 ans qui a reçu une cannette de bière pleine sur la tête. Invectives, coups, hurlements, un vrai modèle de vivre-ensemble. Non loin de là, une classe suisse-allemande s’exclamait en riant, “bienvenue à Neuchâtel”. Quelle triste carte de visite, que le chef-lieu cantonal affiche régulièrement, du printemps à l’automne, lorsque des individus, fatigués d’avoir trop pris le soleil et potentiellement d’autres boissons et substances, perdent leur sang-froid.

Alors, on nous expliquera qu’il faut comprendre, que tous n’ont pas eu les mêmes chances ou encore que des agents de sécurité publique seront déployés dès janvier 2023 pour calmer les ardeurs. Fantastique, mais combien de personnes subiront encore ces débordements ?

Est-il encore acceptable d’attendre des citoyens respectables qu’ils s’acquittent de leurs nombreuses obligations morales et financières en silence, quand certains échappent à l’une comme à l’autre ?

Jusqu’à quand allons-nous accepter que des individus passent leurs journées à déguster des bières en s’illustrant sur la voie publique ? Et si ces personnes s’acquittaient par exemple de tâches d’intérêt public ? Et si les moins conciliants d’entre eux restaient en milieu clos ? Lorsque l’on est incapable de se contenir, doit-on inévitablement conserver le droit de se promener sans contrainte dans l’espace public ?

Le Conseil d’Etat sera interpelé à ce sujet à la prochaine session, mais la petite fille, elle, continuera encore un certain temps à redouter l’endroit.

L’UDC poursuit son engagement pour la sécurité des neuchâtelois !