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Communiqué de presse

Bilan des travaux de l’UDC au Grand Conseil – session des 3 et 4 mai 2022

(photo : les Députés UDC au Grand Conseil neuchâtelois lors de la session des 3 et 4 mai 2022 ; de g. à d. Niels Rosselet-Christ, président du groupe, Damien Schär, député suppléant, Daniel Berger, député, Roxann Durini, députée, Arnaud Durini, député, Grégoire Cario, député, Quentin Geiser, député et Christiane Barbey-Weber, députée)

Cette session de printemps était riche en émotions et très intense. Nous revenons dans cette synthèse sur les axes majeurs qui ont occupés nos débats animés :

DEPENSES – Soutien aux réfugiés Ukrainiens mais abandon de l’entretien des routes du canton…

Le Grand Conseil a eu à se prononcer sur un crédit urgent pour un montant de 40 millions de francs (en partie financé par la Confédération) afin d’assurer de façon optimale l’accueil des réfugiés de la guerre en Ukraine. Ce montant n’a été contesté par personne au sein de l’hémicycle. En revanche, lorsqu’il fallait valider un crédit de 34 millions de francs pour l’entretien et la modernisation ordinaires de nos routes cantonales, la gauche (POP, Verts, Vert’libéraux, PS et Le Centre) a fait obstacle, alors que des compromis sur cette tâche régalienne avaient été validés à l’unanimité en commission de mobilité. En clair, pour la gauche, dépenser de l’argent pour les réfugiés : aucun problème ; dépenser de l’argent pour les contribuables neuchâtelois, en revanche : c’est non. Cet auto-sabotage de notre réseau routier est extrêmement dommageable pour la population et pour l’économie. En outre, l’argument de la gauche était que « ce dossier doit être maintenant confié à la toute nouvelle ‘commission climat’ » (désavouant, de fait, le travail de la commission de mobilité)… L’UDC a rappelé qu’elle fut le seul parti à s’être opposé à la création de cette commission, puisqu’on risquait justement de ralentir voire de bloquer les travaux du parlement avec cette commission purement idéologique… force est de constater qu’une fois encore, l’UDC seule contre tous avait raison. Au grand dam de la population neuchâteloise hélas, qui une fois de plus paie les frais de cet aveuglement idéologique de gauche.

L’UDC poursuit son engagement pour l’entretien essentiel de notre réseau routier.

 

IMPÔTS ET TAXES – Modification de la loi sur le traitement des déchets (LTD)

Les intenses travaux de commission, menés pour l’UDC par notre Député Quentin Geiser, ont débouché sur des débats nourris en plénum. Pour situer le cadre, il faut savoir que le traitement des déchets doit, d’un point de vue financier, être autogéré, c’est-à-dire qu’il ne rapporte pas de profit net à l’Etat mais il ne fait pas de déficit (c’est la même chose pour l’eau potable, par exemple). Cette autogestion est financée par 3 piliers :

  1. L’impôt
  2. La taxe déchets de base (taxe communale)
  3. La taxe au sac ou au poids (selon le système, qui varie d’une commune à l’autre)

Le compromis initialement décidé en commission était de diminuer la part de l’impôt pour le reporter sur la taxe déchets de base (ce qui aurait eu pour conséquence une hausse significative de la taxe déchets de base sur l’ensemble de la population, sans tenir compte du principe de causalité « pollueur – payeur »). Lors de ses travaux de groupe, l’UDC a estimé que cette idée n’était pas opportune et que le statu quo était préférable, raison pour laquelle elle a déposé un amendement de dernière minute à l’art. 22 al. 1. Cet amendement a suscité l’agacement très marqué du Conseil d’Etat mais l’UDC a maintenu sa position : le statu quo sur les mécanismes de financement est préférable car il permet, d’une part, d’éviter une ponction supplémentaire dans la poche des neuchâtelois et d’autre part est plus juste et plus supportable pour la population que le compromis décidé en commission. Cet amendement a été soutenu par le PS et le groupe VertPOP, une alliance quelque peu inhabituelle qui a permis à l’UDC de remporter cette manche, à la faveur de la population. Le projet de loi amendé a été accepté à une large majorité.

L’UDC poursuit ainsi son engagement inflexible contre la hausse des taxes.

  

ADMINISTRATION – L’UDC pour des simplifications administratives… une fois encore, seule contre tous

L’UDC a déposé plusieurs objets, dont la motion 22.118 « trop de lois ! » portée par le président du groupe parlementaire Niels Rosselet-Christ et la recommandation 22.128 « pour une simplification en cas de départ à l’étranger » portée par le Député suppléant Damien Schär. La recommandation demandait notamment la clarification les rôles et de revoir la pratique en vue d’une simplification des démarches administratives en cas de départ (définitif) à l’étranger, puisqu’à ce jour règne un certain flou. La motion quant à elle demandait au Conseil d’Etat l’établissement d’un rapport comparatif détaillé entre le catalogue de lois du canton de Neuchâtel et ceux d’autres cantons, afin de pouvoir clairement identifier les excès administratifs dont nous faisons preuve, en vue d’une simplification. Car, comme cela a été rappelé, « ce qui est simple ailleurs est compliqué à Neuchâtel ». De fait, l’attractivité du canton est fortement péjorée par cette ‘usine à gaz’ administrative, décourageant des entreprises comme des contribuables privés à investir et à s’installer chez nous. Une fois de plus, l’ensemble des autres partis a refusé d’entrer en matière sur ces demandes, estimant en gros que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible ». Cet aveuglement politique est fortement dommageable pour notre canton.

L’UDC poursuit son engagement pour des simplifications administratives et un allègement global de l’administration cantonale.

  

SECURITE – Migrants et délinquance aux Verrières : l’UDC demande des mesures !

L’UDC a interpellé en urgence le Conseil d’Etat via l’interpellation 22.152 : « centre fédéral des Verrières pour les requérants : assurer la sécurité pour les habitants du village », portée par le Député Daniel Berger, sur la situation inquiétante liée aux migrants qui logent dans le centre d’asile fédéral aux Verrières, responsables de plusieurs actes d’incivilité, de vandalisme et de violences. L’urgence a été acceptée par l’UDC, le PLR et le PS (curieusement) mais une fois de plus rejetée par la gauche écologiste (POP-Verts), qui systématiquement met la tête dans le sable sur ces questions. Le Conseil d’Etat a ensuite répondu à l’interpellation en évoquant les diverses mesures prises et en cours pour contenir ce problème. En outre, le Conseil d’Etat souhaite que la Berne fédérale ouvre un deuxième centre d’asile pour les migrants problématiques, en Suisse alémanique, afin que l’effort soit réparti plus équitablement et plus efficacement. L’UDC était satisfaite de la prise en charge active de ce problème par le Conseil d’Etat mais reste convaincue que la réponse politique globale reste trop souple. Le renvoi des migrants à problèmes dans leur pays d’origine doit être systématique et immédiat.

 L’UDC poursuit son engagement pour la sécurité, pour une politique migratoire ferme, sélective, humaine et mutuellement profitable.

  

SECURITE – Mesures d’éloignement et bracelet électronique : les pratiques actuelles sont insuffisantes

L’UDC a déposé une interpellation (dont l’urgence avait été refusée par tous les autres partis dans l’hémicycle…) concernant la pratique actuelle sur les mesures d’éloignement, l’interpellation 22.116 « mesures d’éloignement : vraiment suffisant ? » portée par la Députée Roxann Durini. Dans une précédente réponse, le Conseil d’Etat affirmait entre autre que l’usage du bracelet électronique dans les cas de mesures d’éloignement procurait un faux sentiment de sécurité. Or, des cas pratiques, notamment en Espagne, prouvent clairement le contraire. La Députée Roxann Durini a clairement insisté sur ce point. En outre, le hasard du calendrier a voulu que le jour de la session, le journal 24 Heures titrait « Le bracelet électronique est sous-utilisé ». Inéluctablement, nous devons généraliser la surveillance active des personnes condamnées pour violences domestiques ou conjugales afin d’éviter des drames ou des tentatives de meurtre comme la dernière en date qui avait défrayé la chronique à La Chaux-de-Fonds. L’UDC attend maintenant la réponse du Conseil d’Etat mais dans tous les cas, elle ne lâchera pas l’affaire. Par ailleurs, nous rappelons qu’une récente étude, relayée par la presse, affirme que la proportion de personnes de cultures étrangères dans les cas de harcèlement (sexuel) et de violences domestiques est majoritaire ; en outre, le canton de Neuchâtel est en tête de ce sinistre classement en termes de nombre de cas. Nier les corrélations pourtant bien réelles et prouvées entre l’immigration de masse et la criminalité est une négligence grave aux conséquences sévères pour la population.

L’UDC poursuit donc son engagement pour la sécurité des citoyens face aux violences domestiques et pour une meilleure protection des victimes de ces violences.

 

SECURITE – équiper la police avec des tasers

L’UDC a demandé un état des lieux sur l’équipement en pistolets à impulsions électriques (ou tasers) de la police neuchâteloise, en demandant d’équiper tous les agents avec ce type d’armes, via l’interpellation 22.124 « des tasers dans la police ? » portée par le président du groupe parlementaire Niels Rosselet-Christ. En effet, comme l’a rappelé le rapporteur UDC, ce type d’armes, en complément des armes à feu usuelles, permet d’intervenir efficacement face à des criminels violents tout en évitant, lorsque cela est possible, les risques de tir létal. Nombre de forces de polices à travers le monde utilisent ces armes de neutralisation dont l’efficacité n’est plus à démontrer. La réponse du Conseil d’Etat sera donnée à la prochaine session.

L’UDC poursuit son engagement pour une police cantonale forte, équipée et efficace.

 

TAXES – L’UDC torpille avec succès un projet de taxes supplémentaires

En réponse à l’initiative populaire pour des soins dentaires pour tous, le Conseil d’Etat et la commission de santé ont proposé un contre-projet. Ce contre projet – tout comme l’initiative – prévoyait notamment l’introduction d’une taxe sur les boissons sucrées dans le canton de Neuchâtel afin de financer une assurance dentaire pour tous. Par la voix de la commissaire UDC Christiane Barbey-Weber, notre parti a torpillé ce projet ; en effet, si l’UDC est tout à fait favorable à une meilleure prise en charge des soins dentaires dans notre pays (nous rappelons qu’un des postulat demandant une meilleure prise en charge des soins dentaires dans le canton avait été déposé en 2014 par un ancien député de l’UDC), elle estime en revanche que des synergies doivent être trouvées à l’échelle fédérale et non pas seulement cantonale. En outre, introduire une nouvelle taxe pour financer ce mécanisme va à l’encontre de la politique de l’UDC, qui s’oppose à toutes nouvelles taxes. Une nouvelle taxe aurait d’ailleurs pour effet de renchérir les prix des consommations, notamment dans les restaurants et les bars, établissements déjà doublement pénalisés par les conséquence de la gestion de la crise COVID puis à présent de l’inflation due à la situation internationale (guerre en Ukraine, etc.). Après des débats animés, une majorité du Parlement cantonal a enterré le contre-projet. L’initiative populaire, quant à elle, sera de toute façon soumise au vote populaire.

L’UDC poursuit son engagement contre les taxes et le renchérissement du coût de la vie.

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