Bilan des travaux de l’UDC au Grand Conseil – session des 06 et 07 septembre 2022
(photo : le groupe des députés, en préparation au Château juste avant la session)
Après une pause estivale, les travaux politiques ont repris au Grand Conseil. Retour sur une session marquée entre autres par le manque de bonnes manières du parti socialiste et le nivellement par le bas de l’éducation de nos enfants.
Le Parlement neuchâtelois appelle unanimement la Berne fédérale à revoir l’indice des prix à la consommation (IPC)
Les députés de l’UDC ont joint leurs voix au reste du Parlement pour demander à la Berne fédérale, par le biais d’une résolution du PLR, de revoir la méthode de l’indice des prix à la consommation (IPC). En effet, le mécanisme actuel semble biaisé, ce qui conduit notre pays à en conclure que l’inflation que nous traversons n’est que de 3.5%. Or, nul besoin d’avoir fait de hautes études en économie pour comprendre que le renchérissement global est bien plus élevé : prix de la nourriture, des biens, des services, charges locatives, assurances maladies, carburants, électricité… Les Suissesses et les Suisses ont de moins en moins d’argent dans le porte-monnaie à la fin du mois. Afin de lutter contre cet appauvrissement, il est crucial que le constat de base soit à la fois clair et pertinent. Dès lors, l’ensemble des partis du Grand Conseil ont accepté la résolution, pour une redéfinition de l’IPC.
L’UDC s’engage résolument pour la préservation du pouvoir d’achat, pour la baisse des prix des carburants et pour limiter les effets de l’inflation, via plusieurs actions concrètes au Parlement cantonal et au Parlement fédéral. En outre, elle s’engage pour une baisse des taxes et une fiscalité plus légère. Plusieurs propositions parlementaires de l’UDC seront prochainement débattues au Grand Conseil :
Motion 22.151 « pour la suppression de l’impôt sur les successions »
Motion 22.165 « davantage de déductions pour lutter contre l’inflation »
Motion 22.180 « Pour une réduction des coûts des documents officiels sur Guichet Unique »
La sécurité des neuchâteloises et des neuchâtelois une fois de plus ignorée par les autres partis
Récemment, une attaque s’est produite au Locle, en plein jour. Un gang armé venu de La Chaux-de-Fonds s’en est pris à un apprenti (identifié comme Biennois) sur son lieu de travail au Locle, sur fond de rivalités entre bandes rivales basées à Bienne et La Chaux-de-Fonds. L’issue aurait pu être fatale et elle l’a déjà été par le passé ; cette guerre de gangs traine depuis maintenant plusieurs années et l’an dernier, elle a fait un mort à Lausanne. L’UDC avait alors interpellé urgemment le Conseil d’Etat (interpellation 21.205, portée par le président du groupe des députés Niels Rosselet-Christ), mais hélas, les autres partis avaient alors jugés que « l’urgence ne se justifiait pas » sur cette demande… La réponse du Conseil d’Etat s’est donc fait attendre pendant plusieurs mois, n’évoquant finalement qu’une prise en charge du problème sans réel sentiment d’urgence sur le plan politique.
Un an plus tard, la situation est toujours critique. Le groupe des députés UDC a donc déposé une interpellation urgente, une nouvelle fois (interpellation 22.201 « guerre de gangs : il faut urgemment agir ! » , portée par le président du groupe des députés Niels Rosselet-Christ). Et une nouvelle fois, les autres partis ont refusé le traitement urgent de cette interpellation (seule l’UDC et quelques voix éclairées dans les rangs du groupe POP-Verts ont voté pour l’urgence). Le traitement de ce dossier, sur le plan politique, devra donc encore attendre… Visionner le retour presse de Canal Alpha ICI.
L’UDC est le seul parti à s’engager frontalement pour plus de sécurité dans le canton ; elle demande une application ferme de l’expulsion des criminels étrangers, un meilleur soutien financier, logistique et humain à notre police cantonale et une plus grande fermeté à l’encontre des criminels et des délinquants.
Education : le nivellement par le bas se poursuit, enrobé d’une dose de malhonnêteté de la part de la rapporteuse socialiste
Le groupe UDC a déposé la motion 22.1142 « pour une langue vivante qui appartient à ceux qui la pratiquent » , portée par la députée et secrétaire cantonale Roxann Durini, demandant au canton de Neuchâtel de renoncer à la modification des règles orthographiques de la langue française. Cette réforme déconstruit en effet les racines mêmes de notre langue ; en outre, elle découle du constat qu’un nombre croissant d’élèves a du mal avec l’orthographe française et constitue dès lors une capitulation de l’éducation face à ce manque de rigueur.
La députée Roxann Durini a rappelé, dans sa prise de parole, que la fronde initiale contre cette réforme en Romandie a été initiée par les sections du PLR (et non de l’UDC), menée avec succès dans les cantons du Valais (par l’UDC) et de Genève (par le PLR), comme le rappelle par ailleurs ce communiqué sur le site internet du PLR neuchâtelois. L’UDC a donc témoigné sa surprise face au rejet de la motion par le Conseil d’Etat neuchâtelois dont 3 membres sur 5 sont issus du PLR (y compris la Conseillère d’Etat Crystel Graf, en charge de l’éducation).
La fronde du reste du Parlement ne s’est pas fait attendre. A l’exception du groupe UDC et d’une douzaine de députés PLR, l’ensemble des autres parlementaires ont rejeté la motion. La rapporteuse du groupe socialiste, la députée Marinette Matthey (PS), a par ailleurs usé d’une rhétorique dépassant les bornes, en déclarant : « Avec sa réforme, la Conférence intercantonale de l’instruction publique suit le puck, contrairement aux motionnaires qui eux ne l’ont toujours pas touché. » … Un manque de savoir-vivre pour le moins scandaleux qui n’a pas manqué de susciter la consternation auprès de moult parlementaires de tous bords, au point de faire l’objet d’une remise à l’ordre par la présidente du Grand Conseil Clarence Chollet (Les Verts). L’injure est l’argument de ceux qui n’ont plus d’arguments ; la capitulation de la gauche face à la baisse de niveau dans nos écoles est désormais une évidence. La députée UDC Roxann Durini ne s’est pas laissée impressionner par cette ridicule tentative de dénigrement et a rappelé que « le rôle de l’école est d’apprendre aux élèves à surmonter les obstacles, pas de les supprimer ! », une évidence qui a par ailleurs été reprise par la presse. L’article du journal Arcinfo (réservé aux abonnés du journal) disponible ICI.
L’UDC poursuit son engagement pour une éducation exigeante, basée sur l’effort et le dépassement de soi. Elle s’engage pour une école qui enseigne efficacement les bases du savoir à nos enfants, pour qu’ils puissent disposer de toutes les clefs possibles du succès dans le futur et assurer ainsi la continuité de la prospérité et de l’excellence de notre pays.
Approvisionnement énergétique : l’UDC interpelle urgemment le Conseil d’Etat
Face aux risques de pénurie énergétique cet hiver, l’UDC a urgemment interpellé le Conseil d’Etat via l’interpellation 22.189, portée par le député Daniel Berger. La sécurité de l’approvisionnement n’est plus garantie, la faute à la politique énergétique irresponsable de la gauche et du centre.
L’UDC Neuchâtel et l’UDC Suisse sont résolument engagées pour la sécurité de l’approvisionnement. En novembre 2021 déjà, l’UDC Suisse donnait les détails de son plan pour un approvisionnement énergétique sûr, abordable et local.
Pôle économique de La Tène et sécurité alimentaire : les débats commencent
Après avoir rejeté l’urgence en mars dernier, le Parlement cantonal se penche enfin sur la recommandation 22.143 « pôle économique de La Tène, une fausse bonne idée ? », déposée par l’UDC et portée par le député et agriculteur Quentin Geiser. L’UDC et le Conseil d’Etat ont commencé à croiser le fer sur ce débat déterminant, mais n’ont pu achever ce duel en raison de l’horaire. Les discussions, qui s’annoncent intenses, reprendront à la session de fin septembre (nous relevons qu’il aurait tout de même été préférable que les débats puissent être menés d’une traite). L’UDC a engagé cette opposition à la réalisation de ce pôle économique, qui prévoit la destruction de 23 hectares de terres cultivables comptant parmi les plus fertiles de notre canton. Alors que le monde est en proie à un risque majeur de crise alimentaire, en raison des variations météorologiques et des conflits armés, ce sacrifice de terres cultivables est irresponsable. Nous devons absolument renforcer nos capacités de production alimentaire et la préservation de ces 23 hectares y contribue.
L’UDC poursuit son engagement ferme pour la sécurité alimentaire, pour une agriculture locale forte et productive et pour la préservation du terroir. D’autres propositions parlementaires, portées par le président du groupe des députés Niels Rosselet-Christ, ont été déposées par l’UDC en ce sens et seront prochainement débattues au Grand Conseil :
Motion 22.166 « la sécurité alimentaire avant tout ! »
Résolution 22.176 « renforçons nos capacités de production ! »,