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Communiqué de presse

Actualité des sections régionales : communiqué de l’UDC Val-de-Travers

(photo ci-dessus : les Conseillères générales et Conseillers généraux UDC de la commune fusionnée de Val-de-Travers ; de gauche à droite : Niels Rosselet-Christ, Sokol Mehmetaj, Jean-Claude Schulé, Sylvia Schulé, André Rosselet et Christiane Barbey)

Communiqué de presse de la section UDC région Val-de-Travers suite à la dernière séance du Conseil général de la commune fusionnée de Val-de-Travers, le 13 décembre 2021 :

Budget 2022 déficitaire à la commune Val-de-Travers, l’UDC insatisfaite

Lors des débats sur le budget, l’UDC (qui représente aujourd’hui la 3e force politique communale) a frontalement dénoncé les manquements de la commune qui conduisent à cette situation précaire qui dure depuis maintenant plusieurs années. La situation est si mauvaise qu’il nous faut prélever plus d’un million de francs dans la réserve conjoncturelle !

Pour notre parti, il est clair que les efforts conséquents doivent être entrepris sur deux plans:

1) la baisse des dépenses, par le biais notamment de micro-économies sur les investissements ;

2) le renforcement de l’attractivité de la commune, par le bais du gel des hausses d’impôts et de taxes, la priorisation de l’emploi aux Vallonnières et aux Vallonniers et le maintien de nos infrastructures nécessaires mais sans options de luxe).

En outre, l’UDC déplore les effets induits par l’extension de l’impôt foncier (qui avait été vainement combattue en 2019 par l’UDC, seule face à une majorité complaisante composée de la gauche et d’une partie du PLR), qui certes rapporte quelque CHF 800’000.- dans les caisses communales mais qui, en contrepartie, décourage fortement les investisseurs sur le moyen et long terme et réduit dès lors drastiquement l’attractivité de notre commune !

A l’exigence de l’UDC quant à la priorisation de l’emploi pour les Vallonnières et les Vallonniers face à la rude et toujours plus importante concurrence de la main d’œuvre frontalière bon marché dans tous les domaines, le Conseil communal a sobrement « rappelé que les frontaliers rapportent » des deniers à notre commune… le Conseil communal PS–PLR semble perdre de vue que les emplois aux mains des frontaliers ne sont pas aux mains des habitants de la Commune, qui pour beaucoup se retrouvent soit au chômage, soit contraints de quitter la commune vers d’autres régions plus favorables. Notre commune perd des habitants, c’est un fait. Comment peut-on dès lors croire que nous attirerons significativement plus d’habitants dans notre commune si nous ne pouvons pas garantir un emploi à ces personnes ?

L’UDC reste convaincue que des efforts supplémentaires peuvent être entrepris par le Conseil communal PS-PLR. L’UDC n’est pas avare en propositions et restera vigilante en proposant cette année un train de mesures d’économies ciblées sur les dossiers qui seront traités au sein du législatif communal. Nous saluons toutefois la pertinence de l’amendement du Conseil communal, approuvé à une large majorité, qui prévoit le gel de l’échelon communal pour un an ainsi que le passage à un système d’auto-assurance, un « risque » raisonnable qui engendre une économie de quelque CHF 150’000.- ; à ce sujet, face à l’invective de l’extrême gauche (POP) qui accusait l’UDC de vouloir fouler au pied la fonction publique au profit du secteur privé par son soutien « sans regret » à cet amendement, nous avons également rappelé que l’économie vit du fruit du secteur privé, qui est un créateur de richesses, là où les collectivités publiques (qui pourtant jouissent de conditions salariales et sociales sensiblement supérieures à celles du secteur privé) ne subsistent que par les contributions de ces mêmes créateurs de richesse et non par ses propres moyens

Ces intenses débats et ces quelques ajustements ont quand même conduit au refus unanime du budget final par l’UDC, une fois de plus seule face à une majorité composée de la gauche et d’une majeure partie du PLR qui a approuvé le budget 2022 déficitaire

Vos Conseillères générales et Conseillers généraux UDC Val-de-Travers,
Niels Rosselet-Christ
Sokol Mehmetaj
Jean-Claude Schulé
Sylvia Schulé
André Rosselet
Christiane Barbey

Texte du rapport de l’UDC Val-de-Travers en séance du plénum du Conseil général lors du débat d’entrée en matière sur le budget 2022 : 

L’UDC a pris connaissance avec attention du rapport du budget 2022. En préambule, elle remercie l’ensemble du personnel communal qui a œuvré à l’élaboration de ce document détaillé.

Après étude approfondie de ce budget, le sentiment de l’UDC est assez réservé. Si la gestion globale n’est pas en soi mauvaise, nous faisons face à un budget une fois encore déficitaire, si déficitaire qu’il nous faut aujourd’hui piocher dans la réserve conjoncturelle. Si nous apprécions les efforts entrepris par le Conseil communal pour réduire la voilure, nous regrettons le manque de résultats significativement satisfaisants. En outre, la crise Covid est une réalité que nous encaissons mais elle ne doit pas servir d’écran de fumée pour marquer une tendance qui s’affiche depuis maintenant 5 ans, tendance rappelée le Conseil communal dans sa prise de parole.

Pour notre groupe, le constat est évident : pour nous sortir de cette situation précaire, nous devons d’un côté renforcer l’attractivité de notre commune et de l’autre côté, nous devons absolument procéder à une cure d’austérité, par le biais non pas d’économies majeures mais par un ensemble massif de micro-économies ciblées sur les rapports qui nous occuperont et principalement sur les investissements.

L’attractivité de notre commune étant un facteur déterminent, il est évident que toute mesure contre-productive comme des hausses d’impôts et de taxes doivent être catégoriquement rejetées si nous ne voulons pas favoriser l’érosion déjà en cours de notre population. La renforcer, c’est maintenir les éléments qui font que notre région se distingue (comme la qualité de vie, la tranquillité, les loyers abordables, les infrastructures ou encore la politique zéro refus en crèche, etc.) mais c’est aussi mettre un frein aux démarches portant atteinte à cette attractivité ; nous revenons par exemple sur l’extension de l’impôt foncier que l’UDC a vainement combattue face à une majorité composée de la gauche et d’une partie du PLR et dont la plus-value est plus que discutable par rapport aux inconvénients engendrés. Il serait d’ailleurs intéressant de considérer de faire machine arrière sur ce point, afin d’encourager les propriétaires à investir dans notre commune. Quelles conclusions le Conseil communal peut-il avancer depuis l’extension de cet impôt ? Nous devons aussi redynamiser l’emploi dans notre région, en priorisant enfin et autant que faire se peut les Vallonnières et les Vallonniers, qui à ce jour subissent la rude et toujours plus importante concurrence du personnel frontalier bon marché, dans tous les secteurs d’activité ; sans emploi de proximité garanti, nous ne pouvons pas assurer l’attractivité de notre commune. En outre, nous ne pouvons pas continuer à considérer la proximité de la frontière comme un argument valable pour attirer les entreprises sur le territoire communal.

Les micro-économies, quant à elles, peuvent être mises en place avec une approche plus pragmatique des dépenses et notamment des investissements. Reprenons l’exemple d’un dossier qui nous a récemment occupé : la mise aux normes LHand des arrêts de bus en priorité 1 dans la commune. Nous avions voté un crédit-cadre de CHF 700’000.-, dont CHF 200’000.- pour la création d’abris-bus qui n’étaient pas nécessaires (l’UDC avait d’ailleurs déposé un amendement pour économiser ces CHF 200’000.-, amendement qui avait été refusé par le Conseil général). Pourtant, c’est précisément sur ce genre de sujets que notre commune peut réaliser d’importantes économies. Pas d’abris-bus ? Il existe des parapluies, dont chacune et chacun peut se munir à bas coûts (dès CHF 9.95 / pièce chez les géants orange, par exemple).

Nous pouvons aussi économiser sur des projets de moindre importance, comme les montants injectés dans la décoration des giratoires par exemple, qui auraient pu être réduits, ou encore sur certains achats de matériel (Le Conseil communal peut-il nous expliquer, dans les crédits à solliciter, COMMENT arrive-t-il à prévoir une dépense de CHF 14’000.- pour l’achat de 2 vélos électriques, alors que des e-bike de bon niveau s’acquièrent pour des montants compris entre CHF 2’000.- et CHF 3’000.- pièce ?). De manière générale, si nous rabotons sur de tels détails non-essentiels, nous pouvons poursuivre nos investissements à la faveur de la qualité de vie de notre commune sans porter atteinte à nos finances.

L’UDC ne déposera donc pas d’amendement ce soir, car elle sera davantage active sur le traitement des dossiers qui seront soumis à l’approbation du Conseil général cette année et proposera des mesures d’économie ciblées.

L’UDC constate toutefois que malgré une gestion générale globalement correcte de la part de la commune, des efforts supplémentaires peuvent encore être entrepris ; nous avons vu que suite à la menace d’un refus réel du budget après son examen préliminaire en CGF, le Conseil communal a soudainement réussi à trouver une mesure d’économie de CHF 150’000.-, qu’elle nous soumet aujourd’hui par le biais d’un amendement. L’UDC reste donc convaincue qu’avec un peu de pression, le Conseil communal peut encore mieux faire.

Nous devons attirer de nouveaux habitants-contribuables et de nouvelles entreprises dans notre commune en renforçant son attractivité (par une baisse des impôts, un gel de toutes les augmentations potentielles de taxes ainsi que de l’introduction de toutes nouvelles taxes, une priorisation des Vallonnières et des Vallonniers sur le marché de l’emploi et un maintien des services et des infrastructures utiles mais sans options de luxe) et nous devons limiter nos dépenses.

Au regard des éléments précités, l’UDC refusera l’entrée en matière sur le budget ; en cas d’acceptation de cette dernière par la majorité, elle acceptera l’amendement du Conseil communal mais refusera le budget, attendant un effort supplémentaire de la part de l’exécutif.

(lecture du rapport en plénum par Niels Rosselet-Christ, chef du groupe UDC et membre de la Commission de gestion et des finances)

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