Attaques de loups : l’UDC Neuchâtel demande l’assouplissement des conditions pour autoriser les tirs de ce prédateur

Le retour des loups dans notre canton cause de nombreux dégâts depuis quelques semaines, comme le montre cette photo prise à Brot-Plamboz après une attaque de ce prédateur contre un troupeau il y a quelques semaines.

Les éleveurs sont à bout de souffle. Les barrières anti-loup ne suffisent pas à endiguer le problème, là où il y en a. En outre, les agriculteurs neuchâtelois ont été abandonnés par la Confédération, qui les a privés de l’aide financière fédérale pour se protéger du loup. La présence de ce prédateur engendre des ravages conséquents sur l’agriculture mais aussi la biodiversité dans nos forêts, qui ne font que commencer. En outre, les indemnisations, toujours plus nombreuses, vont également peser lourd sur les finances publiques et donc les contribuables de notre canton.

La Suisse est trop petite et trop densément peuplée pour cohabiter de façon pacifique avec autant de loups ; en 3 ans, leur nombre a été multiplié par 3. Afin de protéger notre agriculture mais aussi, à terme, la sécurité de la population, des animaux de compagnie et de la biodiversité dans nos forêts, le groupe des députés de l’UDC Neuchâtel a déposé une résolution urgente demandant à la Confédération de baisser les exigences requises pour autoriser le tir du loup ; pour l’UDC, les tirs doivent être autorisés dès lors qu’une attaque a été commise sur des animaux de rente. L’urgence sera débattue à la prochaine session du Grand Conseil, à la fin du mois.