La Chaux-de-Fonds : pour une gestion prudente des deniers publics

Billet d’opinion, par Lukas Räss (La Chaux-de-Fonds)
Conseiller général suppléant UDC et membres des Jeunes UDC

La prudence est la mère des sûretés.

Depuis de nombreuses années maintenant, les comptes de la ville de La Chaux-de-Fonds sont dans le rouge. Il est bien malheureux de le dire, mais effectivement, les chiffres ne sont jamais bons.

Ces dernières années l’ont démontré : les résultats des exercices 2020 et 2021 sont en déficit respectivement de 13.3 et 10.3 millions de francs. Nous pourrions dire que c’est la faute du Covid, et à l’évidence la pandémie a contribué à dégrader ces chiffres, mais elle n’a pas pu générer à elle seule de telles pertes. Et comment expliquer de si mauvais résultats alors que la situation pré-Covid était bonne ?

La réponse se trouve dans les dépenses publiques. En effet, on remarque que la majorité de gauche rose-verte du Conseil général dépense sans compter et sans tenir compte de l’évolution conjoncturelle. Elle estime que gérer une ville avec la même rigueur que l’on gère une entreprise n’est pas la bonne solution. Alors que dans la réalité, c’est exactement ce qu’il faudrait faire ! Les entreprises sont très prudentes quant à leurs dépenses parce qu’elles savent que le jour où elles enchaînent les pertes, c’est la clé sous la porte. Au niveau de la ville, il ne faut pas s’attendre à faire faillite, mais plutôt à des augmentations d’impôts, si l’argent continue d’être dilapidé comme il l’est actuellement.

L’édicule de la Place du marché est un exemple parfait de ce gaspillage d’argent publique. L’idée de le rénover est louable, mais pas à n’importe quel prix. Il y a des travaux nécessaires tels que la réfection des sanitaires que le groupe UDC ne conteste pas. Néanmoins, bien que le rapport ait été retiré par le Conseil communal pour un retour en commission, la majorité du Conseil général s’attend à ce que l’édicule soit refait et agrandi, non pas pour 686’000.- francs mais pour un prix allégé. Peut-on réellement s’attendre à une baisse drastique des coûts ? Nous l’espérons, voilà pourquoi un retour en commission semble être une bonne chose.

Dans une période où tout devient plus cher, il ne faut surtout pas tenter d’empirer la situation en dépensant de manière inutile notre argent. L’UDC se bat donc logiquement contre ces dépenses publiques excessives et inutiles et poursuit son engagement pour un usage prudent des deniers publics.