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Session du Grand Conseil de décembre 2021 – résumé des travaux de l’UDC

Budget 2022 : L’UDC est le seul parti à dire non au surendettement du canton et des générations futures

Lors de la session des 7 et 8 décembre dernier, le Parlement cantonal a débattu du budget de l’Etat pour 2022. En apparence réjouissant au regard du résultat total, il est avant tout une fois de plus largement déficitaire au niveau du résultat d’exploitation avec quelque -116 millions de francs et n’a pas trouvé grâce aux yeux de l’UDC. Ce n’est pas tant dans l’examen de détail que dans l’attitude politique globale dans laquelle ce budget s’inscrit que le problème réside. Friand de dépenses excessives, financées par une dette toujours plus élevée et par la forte taxation de la population et des PME, l’Etat n’a aucune volonté de réduire la voilure, bien au contraire ; nous citerons le Conseiller d’Etat socialiste Laurent Kurth, qui a déclaré que « l’endettement se fait sur un très long terme, à des taux proches de zéro », comme s’il s’agissait d’une justification valable. En clair : on s’endette bon marché, mais en maintenant le cap d’une part déficitaire à moyen terme avec un accroissement constant de la dette. En résumé, les générations futures paieront la facture. La dette cantonale dépasse les 2 milliards de francs. Il est primordial de freiner les dépenses à plusieurs niveaux, à commencer par le fonctionnement même de l’administration, qui voit ses effectifs gonfler systématiquement, situation totalement paradoxale tant au vu des résultats financiers que de l’érosion de la population cantonale. Seule contre tous, l’UDC a donc décidé de refuser le budget, en guise de protestation face à cette politique d’endettement irresponsable et dommageable et veillera à poursuivre activement ses contributions via des propositions lors des travaux en commission. L’hémicycle étant toutefois en majorité de gauche et de centre-gauche (PS, Verts, POP, Vert’libéraux et Le Centre), il sera difficile de révolutionner les choses lors de cette législature. A ce rythme-là, le réchauffement des comptes cantonaux nous frappera encore bien plus vite que le réchauffement climatique et nous sommes loin de la boutade.

Démonstration politique maladroite du groupe Verts-POP, qui ignore sciemment la loi

Lors de la session de décembre, l’hémicycle s’est hélas transformé en panneau d’affichage politique à la faveur du groupe Verts-POP, sans réaction de la présidence du Grand Conseil. Le groupe de gauche écologiste et d’extrême gauche s’est servi des pupitres de ses parlementaires comme tribune de revendication idéologique, via des panneaux imprimés sur du papier cartonné et de couleur vive relayant un message écologiste (en espérant que le papier était recyclé et que l’encre était éco-friendly, cela va sans dire). Nous déplorons cette attitude ; les institutions doivent être utilisées avec respect. Le Grand Conseil n’est pas un support publicitaire. Rappelons également que toute « manifestation » est interdite dans l’hémicycle, selon la loi d’organisation du Grand Conseil (OGC). Que dirait-on si l’UDC affichait ses messages ouvertement sur les pupitres du Grand Conseil ? Nous assisterions à une levée de boucliers. Coutumière des violations de l’OGC par ses récurrentes manifestations d’états d’humeurs (contestations à voix haute, applaudissements, etc.), la gauche poursuit sur la voie de la négligence consciente des institutions du peuple neuchâtelois. L’UDC signalera cet incident au Bureau du Grand Conseil et espère qu’à l’avenir, le sérieux reviendra un peu du côté gauche du Parlement.

Intoxications supposées au GHB dans les lieux de fête neuchâtelois : le Conseil d’Etat ne répond que partiellement à l’interpellation de l’UDC

Suite aux inquiétants témoignages parus dans la presse concernant des empoisonnements au GHB (appelé aussi « drogue du violeur ») dans divers établissements neuchâtelois, le Parlement s’est saisi de l’affaire par le biais de deux interpellations, déposées respectivement par l’UDC et par les Verts-POP. L’UDC a pris acte de la réponse détaillée du Conseiller d’Etat libéral-radical Alain Ribaux, qui a su apporter avec satisfaction de la lumière sur ces affaires spécifiques. Il a également rappelé les moyens déployés par la police neuchâteloise à ce jour ; en outre, il a également affirmé que malgré certains évènements, il n’existe pas à proprement parler de « scène de la drogue ». L’UDC est relativement satisfaite de ces réponses et de constater que le sujet est pris au sérieux par la police et l’Etat et salue aussi la réactivité des forces de l’ordre. Toutefois, elle reste sur sa faim quant aux non-réponses apportées aux questions spécifiques de l’UDC, à savoir notamment sur les origines des auteurs de trafics de drogue, le durcissement des peines à l’encontre des trafiquants ou encore la sécurité aux abords des lieux de fête.  L’UDC continuera de s’enquérir des problèmes sécuritaires dans le canton, jusqu’à ce que des réponses claires et des actions concrètes soient entreprises à la racine.

Nouvelle ingérence cantonale dans la politique fédérale

La Commission des affaires extérieures (CAF) a déposé un projet de résolution demandant « de prendre toutes les mesures utiles afin que les institutions suisses retrouvent rapidement une pleine association au programme de recherche Horizon Europe ». Pour rappel, l’Union Européenne (UE) a unilatéralement rompu les liens entre elle et la Suisse sur ce programme, par pur crise d’égo politique, contrevenant par ailleurs aux accords Bilatéraux I. L’UE n’en est pas à sa première tentative de chantage à l’égard de notre pays, qui peine à tenir tête, non pas tant faute de leviers de pression que de volonté et de témérité politique. L’UDC salue toutefois la fin des négociations sur l’Accord-cadre colonial et le refus de l’Assemblée fédérale de jeter un 2e milliard « de cohésion » par les fenêtres au seul profit de l’UE et sans contrepartie. L’UDC est sensible aux enjeux liés à la recherche et aux partenariats internationaux dans ce domaine. Toutefois, le projet de résolution de la CAF n’est ni plus ni moins qu’une ingérence cantonale dans la politique fédérale, une ingérence hors de propos et dont la Confédération, déjà bien occupée, peut bien se passer. Ce n’est pas au Parlement neuchâtelois de dicter la conduite de la Berne fédérale. De manière générale, nous déplorons l’usage rigoureusement idéologique, dont l’impulsion vient essentiellement de la gauche rose-verte, qui est fait de l’outil parlementaire qu’est la résolution. Seule contre tous les autres partis, l’UDC a unanimement refusé cette résolution, hélas en vain.

Cours des comptes : un contre-projet viable plutôt qu’une initiative extrême et coûteuse

Le Parlement a débattu de l’initiative du Centre pour la création d’une cour des comptes dans le canton. Si les préoccupations formulées par les initiants font écho à l’UDC, le texte n’est pas opportun. En effet, l’on crée une « usine à gaz » bureaucratique, coûteuse, pour une plus-value négligeable pour ne pas dire nulle. Les expériences menées dans d’autres cantons sur ce même thème n’ont d’ailleurs pas fourni de résultats vraiment satisfaisants. L’UDC a joint sa voix à la majorité du Parlement en faveur d’un contre-projet direct du Conseil d’Etat, qui intègre plusieurs dispositions issues de l’initiative dans les structures aujourd’hui existantes, renforçant notamment le pouvoir et l’autonomie du CCFI. L’initiative et le contre-projet seront de toute façon soumis à la sanction du peuple lors d’une prochaine votation populaire. L’UDC a également unanimement refusé une motion de la Commission des finances (COFI) qui demandait la mise en place d’une plateforme sécurisée pour les lanceurs d’alerte au sein de l’Etat. Ce projet, là encore, est un doublon coûteux inutile puisqu’une structure sécurisée permet d’ores et déjà au personnel de l’Etat de rapporter les éventuels abus et autres dysfonctionnements. En outre, le besoin réel de cette plateforme n’a pas été vraiment démontré, d’une façon ou d’une autre. La majorité de gauche du Grand Conseil a toutefois penché en faveur du texte.

Une enveloppe nécessaire pour soutenir Cressier suite aux intempéries

Le Parlement a voté à l’unanimité en faveur d’un crédit complémentaire de 1,39 millions de francs afin de financer les travaux de reconstruction nécessaires à la suite des terribles intempéries qui ont frappées le village de Cressier au mois de juin dernier. L’UDC n’a bien entendu pas fait exception.

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