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Communiqué de presse

Révoltes agricoles en Suisse et en Europe : L’UDC Neuchâtel réaffirme son soutien à l’agriculture et élabore une feuille de route

L’UDC du canton de Neuchâtel s’inscrit dans les racines agrariennes du parti. L’agriculture est le socle sur lequel repose l’ensemble de notre société ; sans elle, pas de subsistance. Or, depuis des décennies maintenant, l’agriculture est malmenée par une politique toujours plus restrictive et une bureaucratie toujours plus asphyxiante.

Le monde agricole en Europe fait face à une pression sans précédent de la part de Bruxelles, qui renforce sa pression réglementaire et bureaucratique sur cette profession pourtant vitale, l’empêchant d’accomplir sa mission convenablement et tuant la profession à petit feu. L’UE met en péril l’agriculture en Europe.

En Suisse aussi, l’agriculture subit une pression considérable, bien que moins conséquente que chez nos voisins grâce au fait que nous ne soyons pas membres de l’Union européenne et que l’agriculture soit assez bien représentée sous la Coupole fédérale. Mais la surrèglementation, la bureaucratie et la rude concurrence des prix face à des marchés toujours plus globalisés sont tout de même des éléments qui précarisent de plus en plus nos agriculteurs. Des exploitations disparaissent chaque année en Suisse et avec elles, une tradition, un terroir et un pourcentage d’autosuffisance alimentaire. Cela ne peut plus continuer ainsi.

Après avoir déposé une série de propositions parlementaires au Grand Conseil*, pour la plupart hélas rejetées par la majorité de centre-gauche et la majorité du PLR, l’UDC Neuchâtel réaffirme une fois de plus son soutien actif aux agricultrices et aux agriculteurs de notre canton et de notre pays, via la présente feuille de route qui énumère les grands axes de la politique qu’elle compte poursuivre, tant via sa députation au Grand Conseil que son représentant au Conseil national, lui-même par ailleurs agriculteur :

  • Autosuffisance alimentaire : le taux d’auto-approvisionnement alimentaire de la Suisse doit être remonté à 60% d’ici 2030 et 75% d’ici 2040 ; pour y parvenir, l’agriculture doit recentrer sa mission sur la production de denrées alimentaires, dans le respect de l’environnement mais loin des diktats bureaucratiques de la gauche écologiste
  • Protection des terres agricoles : les terres arables, notamment celles de première qualité, doivent à tout prix être préservées ; le bétonnage intensif des sols soit être freiné. A cet effet, au lieu de bétonner de nouveaux terrains, les friches industrielles doivent être revalorisées, les agglomérations urbaines doivent être densifiées et l’immigration de masse doit être conséquemment freinée afin de limiter l’augmentation de la population.
  • Protection face à la concurrence internationale : en raison des coûts de production élevés, l’agriculture ne saurait être entièrement concurrentielle en termes de prix face aux marché international, même avec une épuration bureaucratique conséquente. Il est dès lors important que les métiers de la terre soient mieux protégés face à ladite concurrence. A cet effet, il faut envisager l’introduction ou le rehaussement de taxes douanières, notamment sur les produits carnés, laitiers, maraîchers et viticoles importés qui peuvent être produits localement. Parallèlement, une baisse des impôts et des taxes pour toute la population doit être mise en place, afin de redonner du pouvoir d’achat à la population et de limiter ainsi le tourisme d’achat.
  • Stop à la bureaucratie : l’appareil législatif et bureaucratique régissant l’agriculture suisse est beaucoup trop lourd et doit absolument être allégé. L’UDC demande une refonte des pratiques en vue d’une épuration des règles.
  • Non à un traité de soumission avec l’Union européenne : le nouveau mandat de négociation du Conseil fédéral ressuscite « l’accord-cadre », un traité de soumission à l’UE, qui prévoit une reprise « dynamique » (comprenez : automatique) du droit européen et la soumission à la cours européenne de justice ; cela ne serait guère sans conséquence dramatique sur les métiers de la terre en Suisse, tout comme sur les réglementations, les normes et les prix. Un tel rapprochement institutionnel avec l’UE signerait tout bonnement la mort de l’agriculture Suisse telle que nous la connaissons. Nous nous y opposons fermement.
  • Défense professionnelle : les organes cantonaux de défense professionnelle, comme la CNAV, doivent être réorganisés afin que l’accompagnement direct des agricultrices et des agriculteurs neuchâtelois face aux défis des métiers de la terre retrouve une place centrale au sein de l’organisation.

De la parole aux actes, l’UDC Neuchâtel s’engage résolument pour l’agriculture, la viticulture et l’ensemble des métiers de la terre.

 

*La liste des propositions parlementaires déposées par les députés UDC au Grand Conseil neuchâtelois ces deux dernières années :

22.214 – INTERPELLATION « Agriculture, Etat et associations : quelles pratiques ? »

22.216 – POSTULAT « Pour une agriculture neuchâteloise forte et efficace ! »

22.143 – RECOMMANDATION « Le pôle de développement économique de La Tène, une fausse bonne idée ? »

22.166 – MOTION « La sécurité alimentaire avant tout ! »

22.176 – RESOLUTION « Renforçons nos capacités de production ! »

22.179 – POSTULAT « Agrovoltaïque : éviter le sacrifice de terres cultivables en privilégiant des alternatives »

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