Journée internationale des femmes : pas en notre nom !

La journée internationale des droits des femmes a été célébrée samedi 8 mars dernier. Nous avons été très déçues par le spectacle qui nous a été infligé. Le slogan « féministes, anticapitalistes » constitue un hold-up idéologique, présentant la défense de la femme comme exclusivement portée par la gauche. Nous ne nous reconnaissons pas dans cette conception du féminisme. Nous avons des convictions de droite mais sommes préoccupées par les écarts salariaux qui subsistent malgré certaines avancées encourageantes. Nous estimons qu’il est possible de faire avancer notre cause sans voir dans l’homme un ennemi à terrasser mais plutôt un partenaire à convaincre.
Nous avons été choquées lorsque des femmes israélites ont été interdites de cortège à Lausanne par suite de la mise en place d’une « chaîne antisioniste » par des antifas dont la présence confirme la dérive idéologique du mouvement. Pour les féministes, il y aurait donc deux catégories de femmes, celles qui méritent qu’on s’engage en faveur de leurs droits, de leur sécurité et les autres, qu’on rejette pour cause de mauvaise religion. Nous ne nous reconnaissons pas dans cette triste binarité. Pour nous, la journée internationale des droits des femmes concerne toutes les femmes, quelles que soient leurs nationalités ou leurs religions.
Cela dit, s’il faut intégrer le paramètre religieux dans l’équation, nous nous étonnons grandement de voir les féministes défendre une religion qui fait de la femme un être de seconde zone dont les droits sont niés dans bien des pays comme l’Afghanistan ou l’Iran. Militer pour le port du voile en Suisse alors que nos consœurs meurent ailleurs pour s’en débarrasser n’est pas notre conception du féminisme. Ces dames ne parlent pas en notre nom.
Roxann Durini, Députée et Présidente du groupe UDC au Grand Conseil
Jennifer Angehrn, Candidate UDC
Jenna Mannino, Candidate UDC