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Communiqué de presse

Actualité des sections régionales : communiqué de l’UDC Val-de-Travers (mars 2022)

(photo : le groupe UDC au Conseil général de Val-de-Travers, de g. à d. : Niels Rosselet-Christ (chef de groupe), Sokol Mehmetaj, Jean-Claude Schulé, Sylvia Schulé, André Rosselet et Christiane Barbey)

Conseil général de Val-de-Travers, une majorité de droite… ?

La séance du plénum du 21 mars dernier fut le théâtre de débats intenses entre notre groupe, l’UDC, et le reste de l’assemblée.

Français académique vs. Forme « inclusive »

A travers une motion, nous avons (vainement hélas) tenté de clarifier les règles s’agissant de l’utilisation du français académique / épicène et de la forme dite « inclusive » ; cette dernière rendant la compréhension et la lecture passablement complexes et dénaturant sensiblement la construction et la beauté de notre langue, notre but était d’en exclure l’usage au sein de notre administration à des fins de clarté et d’accessibilité (sans remettre en question l’usage de la forme « épicène », permettant une explicite égalité de forme entre le masculin et le féminin tout en respectant la construction de la langue). Malgré pourtant d’explicites prises de positions de la part de certaines personnes dans l’hémicycle contre cette forme dite « inclusive », l’UDC s’est retrouvée seule à défendre la motion. Une fois encore, la gauche (PS, Verts, POP) s’est lâchée, s’époumonant à répéter inlassablement ses accusations biaisées et ses préjugés absurdes (pour ne pas dire mensongers) à l’encontre de notre groupe à la façon d’un vieux disque rayé, ignorant totalement le fond du débat. Si la gauche campait un peu moins sur ses aprioris, nous pourrions espérer des dialogues plus constructifs.

 Eco-populisme de gauche

Vint ensuite une motion interpartis dont le but est la création d’un « plan climat » communal et l’institution d’une « commission climat ». Cette motion co-signée par l’ensemble des partis en dehors de l’UDC (motion, au passage, qu’aucun des motionnaire n’a daigné demander en amont à l’UDC de co-signer) reflète la tendance éco-populiste de gauche qui s’insinue partout à des fins électoralistes mais qui n’apporte aucune plus-value réelle. En effet, la quasi-totalité des objectifs poursuivis par la motion sont des considérations générales qui, de fait, sont d’ores et déjà la norme. Quant à la création d’une « commission climat », elle alourdit inutilement le travail du Conseil général puisque l’essentiel des considérations liées à cette thématique ont trait à des domaines dont s’occupent d’autres commissions (ex. urbanisme). De manière générale, la gauche rose-verte martèle ses préoccupations climatiques afin de s’imposer sur la scène politique, pour finalement ne produire que des projets de complexification bureaucratique, de taxes supplémentaires et d’augmentations de taxes (le résultat des travaux parlementaires fédéraux et cantonaux de la gauche écologiste est explicite en ce sens). En outre, l’UDC a relevé les contradictions répétées de la gauche, qui n’a de cesse d’ignorer des facteurs pourtant déterminants dans les questions climatiques et énergétiques comme le facteur migratoire ; entre l’an 2000 et 2018, les émissions de CO2 per capita ont diminué de 6.9%. Sur la même période toutefois, le taux d’émissions global du pays a augmenté de 10%. Cela est à mettre sur le compte de l’augmentation de la population, qui n’est exclusivement que le fait de l’immigration et non de la natalité indigène (chaque année, c’est l’équivalent de la population de la ville de Bienne qui s’installe en Suisse), avec tous les impacts que cela a sur la consommation des ressources et des énergies, le bétonnage du territoire, la saturation des transports, etc. Bien entendu, nous vous laissons imaginer la levée de boucliers de la gauche-autruche à l’énoncé de ces faits pourtant établis.

Ce qui est plus inquiétant, c’est de constater qu’une large majorité des élus PLR soutient toujours plus souvent ces démarches éco-populistes pourtant anti-libérales (ex. soutien fédéral du PLR à la loi sur le CO2). Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le PLR s’associe ainsi à la gauche sur des sujets d’envergure même au niveau communal (souvenez vous notamment de l’extension de l’impôt foncier, qui n’a pas pu être empêchée en raison d’une large majorité des élus PLR d’alors qui a voté oui, comme toute la gauche, à l’extension de cet impôt en plénum, infligeant de fait de nouvelles factures de plusieurs milliers de francs aux propriétaires de leurs biens immobiliers).  Alors que l’UDC et le PLR forment (théoriquement) une majorité de droite, nous constatons que dans les faits, cette majorité n’occupe pas la place qu’elle devrait. Dans l’intérêt de notre collectivité, espérons qu’à l’avenir, le premier parti de la commune saura retrouver un cap vers des horizons plus libéraux. Les vraies synergies de droite fonctionnent (en témoigne le succès des alliances UDC-PLR dans d’autres cantons, comme Fribourg ou Vaud). L’UDC, qui ne dévie jamais de sa ligne claire (à savoir : non à toute augmentation d’impôts et de taxes), tend une fois de plus la main au PLR pour une plus grande collaboration en ce sens à l’avenir.

 UDC Val-de-Travers

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