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Actualité

La rédaction d’ArcInfo a réagi à la publication qui suit le 02.03.2021. Voici ce que nous a dit M. Eric Lecluyse, rédacteur en chef : « la publication de la lettre de M. Jaquet est une erreur […] (M. Jaquet s’était abstenu de signaler son lien avec le PS). Nous n’aurions pas dû passer cette réaction […] et nous sommes désolés de cette erreur. » En raison d’un manque de communication avec Mme Estelle Matthey-Junod, la direction de notre section n’était pas informée des circonstances de la publication de la réaction de M. Grégory Jaquet. Nous espérons toutefois que les éventuelles erreurs futures n’iront pas toutes dans le même sens. Le Comité des Jeunes UDC Neuchâtel, le 6 mars 2021.

La rédaction d’ArcInfo a refusé de publier dans ses colonnes la réponse suivante de la députée UDC Estelle Matthey-Junod au « Point de vue » du député PS Antoine de Montmollin [« Une démocratie encore partielle », 11.02.2021] alors qu’elle a publié la réponse du député PS Grégory Jaquet [« Rappel utile », 09.02.2021] au « Point de vue » du président des Jeunes UDC Neuchâtel Maxime Cario [«Du droit des parents à éduquer leurs enfants», 06.02.2021]. Nous protestons contre cette inégalité de traitement!

Voici donc le texte de la députée Estelle Matthey-Junod :

Le 7 février 1971 est et restera une date mémorable dans l’avancement de la démocratie suisse. Cependant, il s’agirait de ne pas confondre droits et obligations. Les bénéficiaires d’un passeport rouge à croix blanche disposent évidemment de l’entièreté de leurs droits à quelques exceptions près (personne sous curatelle de portée générale par exemple). Certes 1,7 million de personnes étrangères vivent en Suisse au bénéfice de différents statuts. Elles ont toutes la possibilité de s’investir dans la vie de notre pays et ce en passant par la naturalisation. Si elles ne franchissent pas ce pas, qui implique de se familiariser avec notre culture et nos traditions, il apparait évident que cet absence d’intérêt ne doit pas être récompensé par l’octroi du droit de vote étendu.

Si un individu souhaite sincèrement s’investir et exercer pleinement ses droits politiques, alors n’est-il pas cohérent d’exiger de lui qu’il démontre un intérêt réel pour la Suisse en se naturalisant ? De plus, il faut souligner que certains cantons comme celui de Neuchâtel octroient déjà le droit de vote et d’éligibilité aux détenteurs de permis C.
Ne pas être citoyen suisse n’interdit aucunement aux personnes de s’impliquer d’une quelconque manière, que ce soit par le biais de l’adhésion à un parti politique ou à tout autre organisme. Il en est de même pour les jeunes de 16 ans. Quand bien même il est probable que certains jeunes âgés de 16 ans puissent développer une conscience politique et une certaine compréhension de la société, la majorité est juridiquement fixée à 18 ans, c’est-à-dire lorsque l’adolescent devient adulte. Avant cet âge, ils sont encore fortement influençables tant au niveau familial que scolaire et il s’agit de conserver une certaine cohérence ; un jeune de 16 ans pourrait voter mais ne peut pas conclure lui-même un contrat d’apprentissage ?
Finalement il est important de rappeler que le canton de Neuchâtel a refusé le droit de vote à 16 ans, il y’a à peine plus d’une année… Ne serait-il pas plus pertinent de préserver la démocratie suisse et d’être fières/fiers de nos valeurs ?

 

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