Entrée en matière du groupe UDC - budget 2018
En première lecture, c'est à la présentation selon MCH2 que les députés ont dû s'habituer. Comme certains membres de la commission des finances, nous avons regretté le manque de lisibilité politique du budget et l'absence des tableaux synthétiques de l'année précédente. L'analyse s'en est ainsi trouvée plus difficile.
Malheureusement, une nouvelle présentation ne donne pas de nouvelles couleurs au budget. A nouveau, le Conseil d'Etat propose de déroger aux mécanismes de frein aux dépenses.
Ne pas respecter le frein aux dépenses et à l’endettement est irrévérencieux envers la population qui a souhaité instaurer ces mécanismes. Dernière proposition du gouvernement : Procéder à une refonte partielle des mécanismes du frein par le biais d’une révision de la LFinEC. Voilà une solution quelque peu alambiquée qui consiste à changer la loi plutôt que d'accepter les contraintes budgétaires. Eh oui, cela semble autant facile que de faire supporter aux communes des charges supplémentaires ou de leur ponctionner des points d'impôts.
Voilà plus de douze ans que le groupe UDC siège dans ce parlement et déclare depuis toujours que l’État doit adapter ses structures et ses prestations en tenant compte des moyens qu'il a à sa disposition. Lors des comptes et des budgets de toutes ces années, nous avons tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises, mais en vain.
Faut-il le rappeler, l’imposition fiscale des personnes physiques du canton de Neuchâtel est une des plus fortes de Suisse. Le canton n’a pas un problème de recette fiscale, mais bien un sérieux problème de dépenses.
Bien sûr qu'il faudra faire des sacrifices et diminuer certaines prestations, réduire la masse salariale de la fonction publique et réorganiser les institutions qui bénéficient de subventions.
Mais cela demande un courage politique. Or, lorsqu'on constate que la gauche non seulement ne propose pas de solutions, mais refuse les amendements visant à diminuer les charges, il ne faut pas s'étonner si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances…
Le groupe UDC est conscient que le budget 2018 doit être accepté par une majorité de 3/5ème et que cet objectif risque de ne pas être atteint. Mais ce risque ne nous effraie pas. L'absence de budget pourra se traduire comme une injonction faite au Conseil d'Etat de limiter les dépenses.
En conclusion, nous continuons d'affirmer qu’il n’est pas tolérable de déroger aux mécanismes existants et regrettons qu’un véritable programme urgent d’assainissement des finances reste mission impossible pour l'avenir non seulement de ce canton mais surtout des générations qui vont nous succéder.
Toutefois, le groupe UDC acceptera l'entrée en matière car il est primordial de débattre des finances de notre canton.
Malheureusement, une nouvelle présentation ne donne pas de nouvelles couleurs au budget. A nouveau, le Conseil d'Etat propose de déroger aux mécanismes de frein aux dépenses.
Ne pas respecter le frein aux dépenses et à l’endettement est irrévérencieux envers la population qui a souhaité instaurer ces mécanismes. Dernière proposition du gouvernement : Procéder à une refonte partielle des mécanismes du frein par le biais d’une révision de la LFinEC. Voilà une solution quelque peu alambiquée qui consiste à changer la loi plutôt que d'accepter les contraintes budgétaires. Eh oui, cela semble autant facile que de faire supporter aux communes des charges supplémentaires ou de leur ponctionner des points d'impôts.
Voilà plus de douze ans que le groupe UDC siège dans ce parlement et déclare depuis toujours que l’État doit adapter ses structures et ses prestations en tenant compte des moyens qu'il a à sa disposition. Lors des comptes et des budgets de toutes ces années, nous avons tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises, mais en vain.
Faut-il le rappeler, l’imposition fiscale des personnes physiques du canton de Neuchâtel est une des plus fortes de Suisse. Le canton n’a pas un problème de recette fiscale, mais bien un sérieux problème de dépenses.
Bien sûr qu'il faudra faire des sacrifices et diminuer certaines prestations, réduire la masse salariale de la fonction publique et réorganiser les institutions qui bénéficient de subventions.
Mais cela demande un courage politique. Or, lorsqu'on constate que la gauche non seulement ne propose pas de solutions, mais refuse les amendements visant à diminuer les charges, il ne faut pas s'étonner si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances…
Le groupe UDC est conscient que le budget 2018 doit être accepté par une majorité de 3/5ème et que cet objectif risque de ne pas être atteint. Mais ce risque ne nous effraie pas. L'absence de budget pourra se traduire comme une injonction faite au Conseil d'Etat de limiter les dépenses.
En conclusion, nous continuons d'affirmer qu’il n’est pas tolérable de déroger aux mécanismes existants et regrettons qu’un véritable programme urgent d’assainissement des finances reste mission impossible pour l'avenir non seulement de ce canton mais surtout des générations qui vont nous succéder.
Toutefois, le groupe UDC acceptera l'entrée en matière car il est primordial de débattre des finances de notre canton.