Retour sur la session du Grand Conseil – 2 septembre 2025

Triple homicides de Corcelles
L’UDC Neuchâtel en première ligne pour exiger des réponses claires après le drame de Corcelles
À la suite du triple homicide de Corcelles, l’UDC Neuchâtel, par la voix de sa cheffe de groupe, Roxann Barbezat, n’est pas restée silencieuse. Notre groupe a immédiatement agi en déposant une interpellation au Grand Conseil, afin d’obtenir des réponses précises du Conseil d’État sur sa volonté politique et sur les mesures concrètes que ce dernier souhaite mettre en place.
Lors des prises de paroles publiques, il est apparu que les discours de nos Autorités au sens large manquaient, à notre sens, de cohérence. L’UDC a exigé plus de clarté et surtout une vision globale à long termes car la sécurité de notre population doit passer avant les belles paroles.
Le Conseil d’État a reconnu que de nombreux facteurs menaient à ce type de violences, mais a soigneusement évité d’aborder la question de l’immigration. Pourtant, les faits sont là et la députée Roxann Barbezat l’a relevé dans le cadre de son indice de satisfaction en précisant que : « selon les statistiques officielles, plus de 60% des féminicides commis en Suisse le sont par des auteurs d’origine étrangère, alors que les personnes de nationalité étrangère représentent à peine un quart de la population » et d’ajouter, en citant Frank Urbaniok, médecin-chef du service de psychiatrie et de psychologie du canton de Zürich « Les influences culturelles jouent un rôle et ne pas en tenir compte est une erreur ». Enfin, notre exécutif, a parlé de plusieurs mesures qui sont en cours de discussion afin de compléter le « Plan d’actions cantonal contre la violence domestique », la cheffe de groupe a terminé sa prise de parole en remerciant le Conseil d’Etat pour ses réponses et d’ajouter : « Nous sommes rassurés de constater que le Conseil d’Etat souhaite prendre à bras le corps le problème lié à la violence domestique, en espérant que des paroles, notre exécutif passe à l’acte »
Planification hospitalière
Le groupe UDC, par la voix de la députée Jennifer Angehrn salue l’effort du Conseil d’État pour doter le canton d’un cadre hospitalier clair et conforme aux normes fédérales.
Conditions de travail et formation
L’UDC soutient des conditions de travail attractives, mais refuse toute lourdeur administrative freinant l’innovation. Face à la pénurie de soignants, le parti demande des formations plus pratiques et moins centrées sur les diplômes académiques.
Équilibre public-privé
La planification ne doit ni alourdir les dépenses ni restreindre la concurrence. L’UDC défend un équilibre entre hôpitaux publics et privés, ainsi que le développement de partenariats pour optimiser coûts et innovation.
Transparence et concertation
Le groupe soutient la publication des données salariales des institutions conventionnées et appelle à une concertation avec communes, EMS, médecins et hôpitaux périphériques.
Une réforme adoptée
Le Grand Conseil a accepté le rapport 24.053 et ses amendements, ouvrant la voie à une planification hospitalière claire et adaptée aux besoins de la population.
Résolution pour le maintien de l’apprentissage du français à Zürich
La résolution 25.162 demandait que Neuchâtel interpelle Zürich pour maintenir l’enseignement du français dès la 5ᵉ année. Nous partageons bien sûr le regret de cette décision, mais nous avons refusé cette démarche.
Pourquoi ? Le député Evan Finger a rappelé qu’il n’appartenait pas à notre parlement de donner des leçons à un autre canton souverain. Avant de critiquer Zürich, mieux vaut balayer devant notre porte : le niveau d’allemand, et même de français, devient dangereusement bas dans nos écoles.
Et puis, par analogie, accepterions-nous que Zürich – qui verse 419 millions à la péréquation quand Neuchâtel en touche 322 – nous adresse une résolution sur notre manière de gérer nos finances ? Certainement pas.
C’est pourquoi l’UDC s’est opposée à cette résolution qui a malgré tout passé la rampe !