Election au Conseil d’Etat : de l’importance cruciale d’une alliance des droites neuchâteloises
par Niels Rosselet-Christ, président de l’UDC Neuchâtel
A la suite du vote de confiance de l’assemblée générale ordinaire de l’UDC, j’ai poursuivi les discussions – toujours en cours – avec la direction du PLR et du Centre neuchâtelois quant aux modalités d’une alliance neuchâteloise de la droite et du centre-droit. Les pourparlers vont bon-train et je suis confiant quant à l’aboutissement d’un projet solide.
Ce projet d’alliance – une alliance de circonstances – m’apparaît, à moi comme au reste de la direction du parti, non seulement comme une opportunité mais aussi comme une nécessité. Il est de bon temps de rappeler qu’une alliance n’est pas une « fusion » ni un « rapprochement idéologique » mais bien la conjonction de nos forces sur la base de nos convergences programmatiques vers un but commun, à savoir ici : le maintien d’une majorité de droite / centre-droite au Conseil d’Etat.
Vous le savez, je n’ai guère tari de critiques à l’égard du PLR par le passé, mais il est de bon temps de rappeler que malgré des points de divergences, eux et nous avons un adversaire commun dont la menace plane avec certitude sur l’ensemble du canton : l’alliance de la gauche rose-verte (Parti Socialiste – Les Verts). Si le gouvernement bascule à gauche lors des élections cantonales de mars 2025, taxes, impôts, dépenses démesurées, excès de bureaucratie, culture de l’interdit… ça va faire très mal. Il faut parler franchement : la majorité PLR au Conseil d’Etat n’est pas garantie en mars prochain. Voulons-nous voir cette majorité basculer aux mains de la gauche ou voulons-nous nous donner les moyens de conserver / renforcer cette majorité à droite de l’échiquier politique ? Nous avons déjà pu avoir un aperçu conséquent des conséquences d’une gauche forte ces 4 dernières années, avec une majorité de centre-gauche au Grand Conseil (les Vert’libéraux votant 9x sur 10 avec la gauche sur de très nombreux sujets).
Une alliance de circonstances à droite n’est pas un bradage de nos valeurs, chaque parti conserve bien évidemment son identité, son programme et ses objectifs. L’UDC, le PLR et le Centre ont, dans leurs divergences, de nombreux sujets d’importance primordiale pour le canton sur lesquels se retrouver. Mettre l’accent sur ces points de convergence nous permet également de proposer à la population un plan de gouvernance clair et fiable, dans un état d’esprit libéral à la faveur du plus grand nombre.
Une alliance de circonstances à droite, c’est possible et ça marche ; nos homologues vaudois, par exemple, ont eu l’intelligence et la sagesse de mettre leurs divergences de côté en marge de l’élection du Conseil d’Etat et de focaliser leurs efforts sur ce qui les unis. « L’Alliance Vaudoise » a déjoué tous les pronostics et a permis au canton de Vaud d’assurer une gouvernance de centre-droit, d’émanation libérale, à la faveur de la population et des entreprises. Une telle alliance de circonstances dans le canton de Neuchâtel ne peut qu’être un atout conséquent, les enjeux qui en découlent étant d’une importance sans précédent. Unis, nous pouvons gagner.
Une alliance de circonstances à droite de l’échiquier politique est de mise afin de contrebalancer la menace du spectre d’une majorité gouvernementale de gauche rose-verte et je m’engagerai jusqu’au bout du processus afin que cette alliance de droite/centre-droite voit le jour. J’invite l’ensemble des électrices et des électeurs de l’UDC Neuchâtel mais aussi du PLR et du Centre neuchâtelois à soutenir ce projet inouï, témoin de notre volonté commune de faire gagner la droite et le centre-droit, dans l’intérêt prépondérant de toute la population du canton de Neuchâtel.