Du passé faisons table rase...
Manifestement, le Conseil d'Etat neuchâtelois, à majorité socialiste, a fait sien ce passage tiré de l'Internationale avec son projet de réforme intitulé "Un canton, un espace". La philosophie de cette très volontariste réforme vise à supprimer les districts au profit d'une circonscription unique qui ferait des députés des représentants de l'ensemble du canton et non plus de leur coin de pays. Le gouvernement espère ainsi ranger nos diversités au rayon histoire ancienne, les antagonismes avec elles. De querelles Haut-Bas, il ne serait plus question, chacun pensant désormais canton, travaillant pour le bien de l'ensemble du territoire et non plus seulement d'une partie comme c'est trop souvent le cas maintenant.
C'est beau, c'est tentant mais c'est faux. Comment peut-on envisager de tirer un trait sur notre histoire, sur notre géographie par une modification de la Constitution, aussi ambitieuses soit-elle ? La dernière votation sur l'avenir de l'hôpital a clairement mis en évidence que les Neuchâtelois ne sont pas prêts à voir un seul espace dans leur canton, bien au contraire. Logique dans sa vision globaliste, le Conseil d'Etat proposait une vision cantonale des soins mais son projet a été recalé au profit de deux hôpitaux voulus autonomes et complémentaires. Le résultat électoral eût-il été différent si d'aventure la réforme sur laquelle nous nous prononcerons dimanche 24 septembre prochain était déjà entrée en vigueur ? On ne court pas grand risque à estimer que non.
Par sa démarche, le Gouvernement neuchâtelois met la charrue avant les bœufs. Il faut d'abord acquérir la population à l'idée de toucher à la Constitution, ensuite seulement proposer les modifications souhaitées. A l'heure actuelle, les choses ne sont pas mûres.
Donc NON le 24 septembre prochain.
NON à la circonscription unique.
C'est beau, c'est tentant mais c'est faux. Comment peut-on envisager de tirer un trait sur notre histoire, sur notre géographie par une modification de la Constitution, aussi ambitieuses soit-elle ? La dernière votation sur l'avenir de l'hôpital a clairement mis en évidence que les Neuchâtelois ne sont pas prêts à voir un seul espace dans leur canton, bien au contraire. Logique dans sa vision globaliste, le Conseil d'Etat proposait une vision cantonale des soins mais son projet a été recalé au profit de deux hôpitaux voulus autonomes et complémentaires. Le résultat électoral eût-il été différent si d'aventure la réforme sur laquelle nous nous prononcerons dimanche 24 septembre prochain était déjà entrée en vigueur ? On ne court pas grand risque à estimer que non.
Par sa démarche, le Gouvernement neuchâtelois met la charrue avant les bœufs. Il faut d'abord acquérir la population à l'idée de toucher à la Constitution, ensuite seulement proposer les modifications souhaitées. A l'heure actuelle, les choses ne sont pas mûres.
Donc NON le 24 septembre prochain.
NON à la circonscription unique.